HISTOIRES CLINIQUES de médecine fonctionnelle

Juliette, 20 ans est elle anorexique ou stressée ou intolérante à certains aliments ?

24/03/2025

Juliette, 20 ans est elle anorexique ou stressée ou intolérante à certains aliments ?

Juliette, 20 ans est elle anorexique OU stressée OU  intolérante à certains aliments ? Des nausées et une aménorrhée  soulagée  par la médecine fonctionnelle

 

Juliette, une étudiante de 20 ans, a connu un tournant majeur lorsqu’elle a quitté sa région natale pour poursuivre des études exigeantes dans une grande ville. Ce changement de rythme et d’environnement a été une source de stress important. Peu de temps après son installation, elle a commencé à ressentir des désagréments digestifs croissants: lourdeurs gastriques, nausées, impression de «blocage» après les repas,  fatigue postprandiale et même vomissements parfois. Au fil des mois, ces troubles se sont intensifiés, l’empêchant de s’alimenter correctement et entraînant une perte de poids inquiétante. Et pourtant Juliette n'est pas anorexique!Et ça c'est aussi difficile pour elle qui subit des regards accusateurs.

 

Les symptômes d’une dyspepsie méconnue

La dyspepsie dont souffre Juliette n'est pas simplement une gêne passagère. Elle décrit une pesanteur continuelle au niveau de l’estomac, souvent accompagnée de remontées acides et d’une sensation de satiété très rapide. Les repas du midi, par exemple, se solde par une impression de digestion «bloquée» jusqu’au soir, assortie d’un épuisement si intense qu’elle a du mal à se concentrer en cours. Des nausées  et même des vomissements surviennent fréquemment et, plus le temps passe, plus la liste d’aliments mal tolérés s’allonge.

Parallèlement à ces difficultés digestives, Juliette observe un brouillard mental, des trous de mémoire et une difficulté à se concentrer sur ses travaux universitaires, ce qui génére une anxiété liée au risque d’échec scolaire. L’absence d’énergie suffisante pour maintenir une vie sociale épanouie ou pratiquer un sport accentue encore son sentiment d’isolement et de démotivation.

 

Un contexte émotionnel et hormonal fragilisé

Le stress lié à son nouveau cadre de vie a renforcé les symptômes: peur de manger, crainte de ressentir des douleurs et des ballonnements, tout en subissant la pression universitaire. À cela s’ajoutait une baisse de l’humeur et une fatigue de fond quasi permanente. La perte de poids importante a également abouti à une aménorrhée, privant Juliette de règles pendant plusieurs mois. Cette situation souligne un déséquilibre global: son organisme manque de nutriments essentiels, et ses mécanismes de régulation hormonale en pâtissent.

Sur le plan relationnel, la jeune étudiante évite les sorties entre amis pour ne pas se retrouver confrontée à des repas ou à des boissons pouvant aggraver ses symptômes. Elle n’a plus la force de faire du sport ni de s’accorder de véritables moments de détente. Cette difficulté à partager des moments festifs ou simplement à «vivre normalement» en milieu étudiant pèse  lourdement sur son moral et sur son intégration dans son nouvel environnement.

 

Un bilan de biologie fonctionnelle révélateur

Face à cette situation complexe, des analyses de biologie fonctionnelle ont été réalisées pour investiguer plus finement l’état de son système digestif et immunitaire. Les résultats ont mis en évidence  entre autres de nombreuses hypersensibilités alimentaires: HSA  (IgG) avec un niveau de réactivité élevé pour certains aliments:

  • HSA +++ (taux fort d’IgG) : gluten, orge, avoine, maïs, amande, noisette, noix de cajou, noix du Brésil, jaune d'oeuf , blanc d’œuf, caséine, protéines de lait de vache, chèvre et brebis.
  • HSA ++ (taux modéré d’IgG) : champignon, orange, haricots blancs, pois chiche, etc.

Ces intolérances multiples , peuvent déclencher un tableau inflammatoire à bas bruit et un leacky Gut syndrome : syndrome de perméabilité intestinale excessive . Ces aliments deviennent des allergènes  qui irritent le système immunitaire local digestif . Celui ci  répond par une attaque inflammatoire dirigée contres ces aliments mais aussi qui désorganise la muqueuse intestinale, perturbe la digestion et engendre divers symptômes (ballonnements, douleurs abdominales, nausées, fatigue, brouillard mental…).

 

Le mécanisme physiopathologique

Contrairement aux allergies de type IgE (qui provoquent une réaction immédiate), les réactions IgG sont dites «retardées». Elles peuvent survenir plusieurs heures, voire plusieurs jours après l’ingestion de l’aliment sensible. Chez Juliette, la répétition d’expositions aux aliments mal tolérés a entretenu un terrain inflammatoire chronique, altérant la barrière intestinale et favorisant la dysbiose (déséquilibre du microbiote). Cette fragilité a pu contribuer à un état de fatigue générale, à des carences micronutritionnelles et à un déséquilibre hormonal menant à l’aménorrhée. Les difficultés cognitives (perte de mémoire, brouillard mental) s’expliquent également par un état inflammatoire systémique et un manque de nutriments indispensables au bon fonctionnement neuronal.

 

L’intérêt de la médecine fonctionnelle

Grâce à la médecine fonctionnelle, l’exploration du système digestif et immunitaire de Juliette a permis d’identifier avec précision ses faiblesses physiologiques. Les résultats ont ouvert la voie à des solutions personnalisées:

  • Régime d’éviction ciblé, évitant les aliments IgG +++ et limitant ceux avec un taux IgG ++.
  • Soutien de la muqueuse intestinale, avec des compléments spécifiques (glutamine, zinc, butyrate).
  • Rééquilibrage du microbiote, pour réduire l’inflammation locale et améliorer la tolérance alimentaire.
  • Correction des carences et du terrain inflammatoire, notamment via l’apport en oméga-3 et en fer et vitamines.

Pour Juliette, la mise en place de ce régime d’éviction n’a pas été de tout repos. En tant qu’étudiante, elle devait jongler entre la préparation de ses repas, la recherche de produits adaptés (sans gluten, sans lait, etc.) et l’incertitude des menus proposés à l’extérieur. Toutefois, l’enjeu en valait la peine: en constatant rapidement une diminution de ses nausées et une amélioration de son énergie, elle a poursuivi ses efforts avec détermination. Par ailleurs, savoir qu’au bout de 3 mois, une réintroduction progressive de certains aliments serait envisageable a renforcé sa motivation.

 

Des bénéfices durables et une joie retrouvée

Après plusieurs semaines de suivi, Juliette a retrouvé une meilleure tolérance aux repas, une disparition des nausées , de  l'inconfort digestif, et une énergie renouvelée au quotidien. Son cycle hormonal a commencé à se régulariser. Elle a pu reprendre du poids progressivement malgré les évictions . Surtout, elle a ressenti la joie de manger sans crainte, de ne plus être épuisée après les repas, et de récupérer sa vivacité d’esprit. Ses résultats universitaires s’en sont trouvés améliorés, grâce à une concentration plus stable et un brouillard mental nettement réduit.

Sur le plan social, le fait de se sentir mieux a permis à Juliette de reprendre plus volontiers des sorties entre amis, de partager des moments de détente sans redouter systématiquement de souffrir. Retrouver la force de pratiquer une activité sportive légère ou simplement de rire autour d’un repas entre camarades a favorisé son intégration dans son nouveau cadre de vie.

 

Conclusion

L’histoire de Juliette met en lumière la complexité de la dyspepsie et de ses mécanismes sous-jacents. Entre intolérances alimentaires, terrain inflammatoire, carences micronutritionnelles et stress lié à la vie étudiante, l’équilibre de l’organisme s’en trouve rapidement perturbé. La biologie fonctionnelle apporte alors un regard global, identifiant les déséquilibres spécifiques et proposant des solutions ciblées. Pour tous ceux qui éprouvent des troubles digestifs inexpliqués, cette approche se révèle souvent déterminante: elle vise à comprendre les racines du problème et à les résoudre de manière personnalisée, afin de retrouver un confort digestif, une agilité cognitive, et la sérénité propre à la jeunesse.

🩺 Clara et la gastronutrition : dyspepsie et intestin irritable

17/02/2025

🩺 Clara et la gastronutrition : dyspepsie et intestin irritable

 

Clara, 34 ans, jongle entre son travail et sa vie de maman. Elle aimerait profiter des moments simples avec sa famille, mais ses troubles digestifs empoisonnent son quotidien. Les crampes intestinales, à la fois douloureuses et angoissantes, la surprennent sans prévenir, l’obligeant parfois à annuler des sorties ou à se replier sur elle-même. Les gaz incessants sont une gêne sociale pesante, rendant même les moments d’intimité avec son conjoint compliqués. À table, elle mange vite, debout entre deux services, et termine souvent ses soirées avec un ventre douloureusement gonflé. Lassée et inquiète, Clara a cherché à comprendre.

 

🧪 Les bilans fonctionnels : Comprendre et Rassurer

Grâce aux bilans biologiques, Clara a trouvé des réponses :
Des craintes écartées : pas d’hypersensibilité alimentaire sévère, pas de perméabilité intestinale (leaky gut), pas d’inflammation de bas grade. Ces résultats l’ont rassurée, lui permettant de se concentrer sur les vraies causes.
Des problèmes cernés : une dyspepsie (digestion lente) et un déséquilibre du microbiote.

 

🥗 Gastronutrition : Retrouver une Digestion Sereine

La gastronutrition cible les fonctions digestives essentielles : enzymes, bile, et mastication. Pour Clara, c’est plus qu’un traitement : c’est réapprendre à écouter son corps.

Plan d’action pour Clara :

  • Rituels alimentaires : Prendre le temps, savourer, poser les couverts entre chaque bouchée.
  • Enzymes digestives : Pour mieux digérer les protéines et limiter les fermentations.
  • Phytothérapie : Aubier de tilleul et tisanes Choléodoron pour aider foie et estomac.
  • HCL acide chloridrique : Pour renforcer l’acidité gastrique et limiter les ballonnements.

 

🦠 Microbiote : Réduire Fermentation et Putréfaction

Les bilans ont révélé chez Clara :

  • 🔴 Une prolifération fongique légère, source de ballonnements.
  • 🔴 Un excès de fermentation, provoquant des gaz persistants.
  • 🔴 Une flore de putréfaction élevée, signe d’une mauvaise digestion des protéines.

Solutions apportées :

  • Antifongiques naturels : Pour limiter la prolifération fongique.
  • Probiotiques ciblés : Pour renforcer les bonnes bactéries.
  • Enzymes digestives : Pour réduire la putréfaction.
  • Fibres solubles, puis introduction progressive des fibres insolubles.

 

📅 Plan Alimentaire Progressif sur 3 Mois

Mois 1 – Protection et Apaisement :

  • Régime FODMAP strict.
  • Protéines digestes et oméga-3.
  • Correction des carences (Vitamine D).

Mois 2 – Réintroduction et Adaptation :

  • Introduction progressive des FODMAP.
  • Fibres insolubles en petites portions.
  • Poursuite des probiotiques et enzymes.

Mois 3 – Stabilisation et Liberté Alimentaire :

  • Alimentation élargie selon les tolérances.
  • Maintien d’un bon apport en oméga-3, magnésium et vitamine D.
  • Consolidation des bonnes habitudes alimentaires.

 

💡 Pourquoi les Bilans ont tout changé pour Clara

Grâce aux bilans, Clara a :
Écarté des hypothèses inquiétantes.
Cerné les vraies causes : dyspepsie et déséquilibre du microbiote.
Bénéficié d’un plan personnalisé avec une approche en gastronutrition.

Aujourd’hui, Clara revit : moins de douleurs, plus de légèreté. Son couple aussi respire mieux, libéré des contraintes invisibles des troubles digestifs.

📆 Et vous, prêt.e à écouter votre corps avec la médecine fonctionnelle ?

Retrouver un sommeil profond et naturel sans anxiolytiques

09/02/2025

 Retrouver un sommeil profond et naturel sans anxiolytiques

 Quand le sommeil s’efface peu à peu

Stéphanie est une femme de 48 ans, cadre dans une entreprise internationale, partageant son temps entre déplacements professionnels et vie de famille. Une femme brillante et engagée, mais qui, au fil des années, a vu son sommeil se dégrader insidieusement. Elle s’endormait facilement, mais se réveillait en pleine nuit, incapable de retrouver un sommeil profond et réparateur.

Le stress, les responsabilités et une ménopause naissante ont intensifié le problème. Petit à petit, elle s’est mise à utiliser du Seresta, un anxiolytique, pour tenter de contrôler ses insomnies. Mais elle sentait que ce n’était pas la solution, seulement un pansement temporaire qui ne réglait rien en profondeur.

Le cercle vicieux des nuits perturbées

Un mauvais sommeil n’est jamais anodin. Pour Stéphanie, il s’est traduit par :

  • Une fatigue persistante, qui s’accumulait jour après jour,
  • Une immunité affaiblie, avec des infections récurrentes,
  • Une irritabilité accrue et une difficulté à gérer ses émotions,
  • Des troubles de la concentration, freinant son efficacité au travail.

Et plus elle s’inquiétait pour son sommeil, plus elle le perturbait. Elle craignait de devenir dépendante des anxiolytiques, tout en redoutant l’idée d’arrêter et de passer des nuits blanches.

Prendre la décision de changer

Lors de sa première consultation en médecine fonctionnelle, nous avons posé un diagnostic clair : son sommeil était désynchronisé, bloqué par des ruminations mentales et une régulation neuro-hormonale altérée. L’objectif était double : aider son corps à retrouver son rythme naturel et l’accompagner dans un sevrage progressif du Seresta.

Le protocole de soins mis en place

1. Une hygiène de sommeil rigoureuse

  • Un rituel du soir apaisant, incluant des exercices de respiration et de relaxation.
  • Une exposition à la lumière naturelle le matin pour resynchroniser son cycle circadien.
  • Une réduction drastique des écrans et de la stimulation cognitive en soirée.

2. Un soutien micronutritionnel adapté

  • GABA et magnésium pour apaiser le système nerveux.
  • Teinture mère de plantes sédatives pour favoriser un sommeil profond.
  • Oligoadapt le matin pour stabiliser l’équilibre neuro-hormonal.

3. Un travail sur la digestion et l’énergie

  • Ajustement du régime alimentaire, en veillant à éviter les pics de glycémie.
  • Soutien du système digestif pour optimiser l’assimilation des nutriments.

Le déclic : Un sevrage réussi

Un mois plus tard, Stéphanie revient en consultation avec une annonce majeure : elle a arrêté totalement le Seresta. Et surtout, elle dort bien !

"Je me réveille reposée, je n’aurais jamais cru que ce serait possible sans anxiolytique."

Ce résultat n’est pas un miracle, mais le fruit d’un engagement et d’une compréhension profonde de son sommeil. En mettant en place les bons ajustements, son corps a retrouvé sa capacité innée à dormir.

Conclusion : Le sommeil est un apprentissage

L’histoire de Stéphanie est une preuve qu’il est possible de sortir du cercle vicieux des insomnies et de la dépendance aux anxiolytiques. Son parcours montre qu’un sommeil naturel et réparateur n’est pas une illusion, mais une compétence que l’on peut réapprendre avec les bons outils.

Si vous aussi vous luttez contre des insomnies, sachez que des solutions existent. Le sommeil n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale. Il suffit parfois d’un accompagnement adapté pour que votre corps retrouve son rythme.

🌙 Et vous, oseriez-vous reprendre le contrôle de votre sommeil ?

MOTS CLÉS

Sevrage anxiolytiques , Récupération du sommeil, Hygiène du sommeil, Sommeil naturel, Médecine fonctionnelle

 

 

Ménopause, dette de sommeil et prise de poids : comprendre et agir sur un verrou métabolique

09/02/2025

Ménopause, dette de sommeil et prise de poids : comprendre et agir sur un verrou métabolique

Sophie, 54 ans, est une femme dynamique et engagée dans sa santé. Directrice de projet, elle jongle entre responsabilités professionnelles et vie familiale. Sportive passionnée, elle pratique régulièrement le vélo et suit un entraînement structuré avec deux séances de sport hebdomadaires. Malgré une alimentation équilibrée et un mode de vie actif, elle observe une prise de poids progressive, atteignant 90 kg pour 1,70 m.

Les premiers symptômes de la périménopause sont apparus quatre ans avant sa ménopause et ont continué cinq ans après, avec des bouffées de chaleur, une fatigue persistante et un sommeil perturbé. Comme beaucoup de femmes dans cette phase de vie, Sophie a tenté de nombreuses approches : jeûnes intermittents, alimentation stricte, programmes de sport intensifs. Si certains ont semblé fonctionner temporairement, aucune solution ne lui a permis de retrouver durablement son poids et son énergie.

Et pourtant, son bilan biologique standard est parfaitement normal :

  • Pas de diabète, une glycémie stable.
  • Bilan thyroïdien dans la norme, pas d’hypothyroïdie.
  • Pas d’hypertension, pas d’anomalies métaboliques apparentes.

Alors, pourquoi son métabolisme semble-t-il bloqué malgré tous ses efforts ? Comment peut-elle retrouver son équilibre hormonal et son poids d’avant la ménopause ?

Nous allons explorer les mécanismes en jeu et les solutions adaptées à son cas.

 

1. Ménopause et résistance à la perte de poids : un verrou métabolique ?

Malgré une alimentation soignée et une activité physique régulière, Sophie ne parvient pas à perdre du poids. Pourquoi ?

  • Les fluctuations hormonales post-ménopause ralentissent le métabolisme de base.
  • Une régulation altérée des hormones de la satiété et du stockage des graisses (insuline, leptine, cortisol).
  • Un excès de stress et de fatigue amplifie l’inflammation chronique, rendant le corps plus résistant à la perte de poids.

➡️ Sans une prise en charge ciblée du métabolisme et du sommeil, la perte de poids reste un combat difficile.

 

2. Le sommeil, un facteur clé ignoré

Sophie souffre de multiples réveils nocturnes, liés aux bouffées de chaleur et à une hyperactivité cérébrale. Pourtant, le sommeil est essentiel pour réguler le métabolisme et contrôler le poids :

  • Un sommeil de mauvaise qualité perturbe les hormones de l’appétit, augmentant la faim et la prise de poids.
  • Le manque de sommeil stimule la production de cortisol, favorisant le stockage des graisses abdominales.
  • Un sommeil réparateur est nécessaire pour la régénération musculaire et la gestion de l'inflammation.

➡️ Améliorer la qualité du sommeil est une priorité pour restaurer l’équilibre métabolique.

 

3. Digestion, microbiote et ménopause : un lien sous-estimé

Sophie souffre aussi de troubles digestifs persistants : ballonnements, transit irrégulier et mauvaise assimilation des nutriments.

  • Le microbiote joue un rôle clé dans la régulation hormonale et l’inflammation.
  • Un intestin perméable favorise le stockage des graisses et la rétention d’eau.
  • Les probiotiques et les oméga-3 aident à réduire l’inflammation intestinale.

➡️ Un microbiote équilibré est essentiel pour une meilleure gestion du poids et des hormones.

 

4. Un plan de soin personnalisé pour Sophie

Après avoir analysé ses résultats et son mode de vie, voici le plan d’action mis en place :

🎯 Optimisation du sommeil :

  • Tryptophane et magnésium pour favoriser la relaxation et le sommeil profond.
  • Phytothérapie adaptogène (ashwagandha, rhodiole) pour réduire le stress et améliorer la qualité du repos.
  • Réglages des horaires et exposition à la lumière naturelle pour recalibrer le cycle veille-sommeil.

🎯 Rééquilibrage métabolique et hormonal :

  • Régime anti-inflammatoire, riche en protéines, oméga-3 et fibres prébiotiques.
  • Réduction des sucres raffinés et des repas riches en glucides rapides pour stabiliser la glycémie.
  • Soutien du foie avec des plantes hépatoprotectrices (chardon-marie, artichaut) pour améliorer la détoxification hormonale.
  • Soutien des hormones par la phytothérapie :
    • Soja et houblon pour leurs effets sur les œstrogènes.
    • Alchémille pour réduire les désagréments hormonaux.

🎯 Soutien digestif et microbiote :

  • Probiotiques spécifiques pour restaurer un microbiote équilibré.
  • Enzymes digestives pour améliorer l’absorption des nutriments.
  • Fibres et amidons résistants pour nourrir les bonnes bactéries intestinales.

🎯 Gestion du stress et activité physique adaptée :

  • Exercices de cohérence cardiaque et de respiration profonde pour abaisser le cortisol.
  • Maintien du vélo et des entraînements hebdomadaires, en insistant sur la récupération musculaire.

➡️ Un suivi mensuel est mis en place, avec des ajustements en fonction de l’évolution des résultats.

 

Conclusion : Une transformation progressive et durable

L’histoire de Sophie illustre les défis rencontrés par de nombreuses femmes après 50 ans : prise de poids inexpliquée, fatigue chronique, troubles du sommeil. Pourtant, il existe des solutions adaptées.

  • ✔️Le sommeil et la gestion du stress sont aussi importants que l’alimentation.
  • ✔️ Un microbiote équilibré favorise la perte de poids et le bien-être digestif.
  • ✔️ Un plan sur-mesure permet de restaurer l’énergie et de débloquer le métabolisme.

Sophie commence à observer une amélioration de son énergie, une meilleure qualité de sommeil et un début de perte de poids. En continuant sur cette voie, elle pourra progressivement retrouver son équilibre et son bien-être.

🎙️ Découvrez comment reprendre le contrôle de votre poids et de votre santé après la ménopause dans cet épisode!

Une vie bouleversée par le RGO et la fatigue chronique – L'histoire de Sylvie

20/01/2025

Une vie bouleversée par le RGO et la fatigue chronique – L'histoire de Sylvie

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de "Au cœur de la médecine fonctionnelle". Aujourd'hui, je vais vous raconter l'histoire de Sylvie, une femme de 38 ans qui lutte depuis des années contre des symptômes invalidants, sans explication claire ni solution durable. Son parcours est celui de nombreuses personnes : des allers-retours entre spécialistes, des diagnostics partiels et un sentiment de ne jamais trouver d'issue. Pourtant, grâce à une approche fonctionnelle, une lumière commence à se dessiner au bout du tunnel.

Un parcours d'errance médicale

Sylvie est arrivée à ma consultation à bout de souffle, tant physiquement que mentalement. Elle présentait une liste impressionnante de symptômes qui affectaient profondément sa qualité de vie :

  • Un reflux gastro-oesophagien (RGO) sévère, avec des remontées acides nocturnes qui l’étouffaient et la réveillaient toutes les deux heures.
  • Des douleurs diffuses dans tout le corps depuis 18 ans, insupportables au toucher.
  • Une fatigue chronique, la forçant à se coucher tôt sans jamais se sentir reposée.
  • Des migraines récurrentes, un brouillard mental constant, et des troubles de la concentration perturbant son quotidien professionnel.
  • Des irrégularités menstruelles avec un syndrome prémenstruel modéré.

Malgré plusieurs traitements et un suivi régulier en gastro-entérologie, elle n’avait trouvé qu'un soulagement partiel grâce aux inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), dont l'efficacité s'amenuisait au fil du temps.

Un diagnostic complexe : au-delà des symptômes

En écoutant Sylvie, il est rapidement apparu qu'elle ne souffrait pas d'un problème isolé, mais d'un déséquilibre systémique touchant plusieurs axes de sa santé :

  • Un reflux gastro-oesophagien chronique : Les IPP ne suffisaient pas à résoudre ses symptômes, indiquant une cause digestive sous-jacente plus profonde.
  • Un intestin en souffrance : Les ballonnements, gaz et douleurs suggéraient une dysbiose intestinale et une hyperperméabilité, contribuant à l’inflammation chronique.
  • Une fatigue métabolique et nutritionnelle : Son bilan révélait des carences en fer, magnésium, vitamine D, B12 et iode, essentielles pour l'énergie et la fonction musculaire.
  • Un terrain inflammatoire généralisé : Ses douleurs diffuses et hypersensibilité au toucher évoquaient une fibromyalgie, aggravée par le stress chronique et deux burn-out.

Un plan de soin global et structuré

Pour aider Sylvie, j’ai mis en place un plan structuré autour de plusieurs axes, avec un objectif clair : ne pas se limiter aux symptômes, mais agir sur les causes profondes.

1. Comprendre son état par des analyses approfondies

Nous avons opté pour un bilan de biologie fonctionnelle incluant :

  • L'analyse de son microbiote intestinal.
  • La recherche d'hyperperméabilité intestinale.
  • Le statut en micronutriments essentiels (vitamine D, zinc, fer, oméga-3).
  • L'exploration des hypersensibilités alimentaires.

2. Adapter son alimentation

Un régime anti-inflammatoire a été mis en place, visant à :

  • Réduire les irritations digestives et les remontées acides.
  • Augmenter les aliments riches en oméga-3 (poissons gras, huiles végétales).
  • Limiter le gluten et les produits laitiers, connus pour favoriser l’inflammation.
  • Supprimer les aliments irritants pour le RGO (café, tomates, épices).

3. Soutenir son système digestif

Des solutions naturelles ont été introduites pour soulager les symptômes et réparer les muqueuses :

  • Phytothérapie : réglisse DGL, teintures mères, aubier de tilleul.
  • Butyrate : pour réduire l'inflammation intestinale.
  • Glutamine et zinc : pour restaurer la barrière intestinale.
  • Enzymes digestives et principes de gastronutrition.
  • Magnésium : pour la relaxation musculaire.
  • Une modulation du microbiote selon les résultats du bilan.

4. Optimiser son hygiène de vie

Quelques ajustements simples mais efficaces ont été recommandés :

  • Surélever la tête du lit pour limiter le reflux nocturne.
  • Fractionner les repas en petites portions.
  • Intégrer la cohérence cardiaque pour réduire le stress.

Des progrès encourageants grâce à une approche personnalisée

Après six semaines, Sylvie a commencé à percevoir des améliorations significatives :

  • Une réduction des remontées acides nocturnes grâce aux ajustements alimentaires et posturaux.
  • Un sommeil de meilleure qualité, avec des réveils moins difficiles.
  • Une nette diminution des ballonnements et gaz.
  • Une fatigue encore présente, mais un regain d'énergie progressif.

Sylvie sait qu’il reste du chemin à parcourir, mais elle se sent enfin sur la bonne voie.

Conclusion : une approche globale pour un mieux-être durable

L’histoire de Sylvie illustre parfaitement l’importance d’une approche globale et personnalisée en médecine fonctionnelle. En traitant non seulement les symptômes mais aussi leurs causes profondes, un véritable changement devient possible.

Si vous vous reconnaissez dans cette histoire, n’hésitez pas à explorer cette approche. Votre corps est un système complexe, mais avec un accompagnement adapté, il est possible de retrouver vitalité et bien-être.

Merci de m'avoir lue, et prenez soin de vous.

À très bientôt pour un prochain épisode du blog "Au cœur de la médecine fonctionnelle".

Au coeur de la médecine fonctionnelle

20/01/2025

Au coeur de la médecine fonctionnelle

Au cœur de la médecine fonctionnelle

 

Bienvenue sur mon blog, un espace où chaque sujet est une histoire clinique, un parcours de vie où la médecine fonctionnelle trouve sa place pour redonner du sens et de l'équilibre à la santé. Ici, nous abordons la santé comme une narration personnelle, où chaque symptôme, chaque changement est un chapitre d'une histoire plus grande dans laquelle chacun peut se reconnaître ou reconnaître celle d'un proche.

 

Une médecine qui s'inscrit dans votre histoire

La médecine fonctionnelle ne se limite pas à traiter des symptômes, elle cherche à comprendre comment votre mode de vie, votre environnement et vos antécédents influencent votre bien-être global. Chaque consultation est une enquête approfondie pour reconstituer les pièces du puzzle de votre santé.

 

Pourquoi ce blog ?

J'ai souhaité créer cet espace pour partager des récits inspirants de clients qui ont choisi de reprendre en main leur santé avec une approche personnalisée et scientifique. Ces histoires, inspirées de situations cliniques réelles, ont été adaptées dans un souci de respect de la confidentialité, de pédagogie et de clarté afin de permettre à chaque lecteur de mieux comprendre et s'approprier les expériences partagées.

Ce blog s'adresse à celles et ceux qui souhaitent :

  • Explorer les solutions naturelles et scientifiques aux troubles chroniques.

  • Comprendre les liens entre alimentation, microbiote, et santé globale.

  • Trouver un équilibre durable au-delà des traitements conventionnels.

  • Découvrir comment la médecine fonctionnelle s'intègre dans leur parcours de vie.

Ce que vous trouverez ici

Chaque article raconte une histoire de transformation, explorant des thématiques telles que :

  • Les parcours de clients face aux troubles digestifs, hormonaux, ou inflammatoires.

  • Les solutions concrètes adaptées à différentes situations de vie.

  • Des conseils pratiques pour adopter une approche holistique et personnalisée.

  • Les apports scientifiques qui soutiennent les choix de soins et d'alimentation.

Une approche humaine et inspirante

Parce que chaque individu est unique, la médecine fonctionnelle nous permet d'écouter les histoires de vie et de proposer des solutions adaptées, en s'appuyant sur une analyse fine et rigoureuse des données biologiques et des habitudes de vie. Chaque récit est une source d'inspiration où chacun peut trouver des pistes d'amélioration et de mieux-être.

 

Engageons-nous ensemble pour écrire votre histoire de santé

Ce blog est une invitation à repenser votre santé sous un nouvel angle, à devenir acteur de votre bien-être, en vous inspirant d'histoires réelles et en trouvant des solutions concrètes et durables qui résonnent avec votre propre expérience.

 

Bienvenue dans cet espace d'inspiration et de transformation, au service de votre santé !

"Clémentine : de la PMA à la médecine fonctionnelle "

14/01/2025

"Clémentine : de la PMA à la médecine fonctionnelle "

Épisode de BLOG : "Clémentine : de la PMA à la médecine fonctionnelle "

Introduction :

Bonjour et bienvenue dans cet épisode consacré à la santé fonctionnelle et aux parcours de vie qui transforment notre compréhension de la santé. Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire de Clémentine qui habite à Lyon, une femme qui, après un long parcours de procréation médicalement assistée (PMA) marqué par les échecs, a découvert des clés inattendues sur sa santé grâce à l’exploration fonctionnelle de son microbiote. Son histoire nous rappelle combien il est important de chercher au-delà des symptômes visibles pour comprendre les racines profondes de nos déséquilibres.

 

Le parcours de Clémentine : un combat acharné pour devenir mère

Clémentine a 38 ans. Pendant 8 ans, elle s’est battue pour réaliser son rêve de maternité. 4 FIV, deux fausses couches, des traitements hormonaux épuisants… son corps et son esprit ont été mis à rude épreuve. Malgré tout, elle n’a jamais baissé les bras.

Avec son conjoint, elle a même exploré la voie des donneuses d’ovocytes, mais les échecs se sont multipliés, laissant derrière eux un sentiment de vide, de frustration, et une question qui restait sans réponse : « Pourquoi ? »

À chaque tentative, Clémentine sentait que quelque chose ne fonctionnait pas dans son corps. Mais les analyses conventionnelles ne montraient rien de significatif. Ce n’était pas le "système reproductif" qu’il fallait uniquement explorer, mais bien la santé globale de Clémentine, sur ses différents plans.

 

L’élément déclencheur : le microbiote en question

Après sa dernière fausse couche, Clémentine a décidé de prendre une direction différente. Une exploration de son microbiote intestinal, réalisée avec un laboratoire spécialisé, a révélé des déséquilibres majeurs :

  • Une dysbiose sévère, où les bactéries bénéfiques étaient largement sous-représentées/appauvrissement de la biodiversité du microbiote
  • Un syndrome de l’intestin hyperperméable ("leaky gut"), associé à une inflammation intestinale chronique de bas grade .
  • Une acidité digestive excessive, compromettant la digestion enzymatique et l’assimilation des nutriments essentiels.
  • Des marqueurs évoquant une réaction d’hypersensibilité alimentaire.

Ces résultats ont agi comme une révélation pour Clémentine. Derrère les échecs répétés de PMA se cachait une santé en déséquilibre profond. Son microbiote, souvent ignoré dans les parcours conventionnels, jouait pourtant un rôle clé dans son inflammation chronique, son épuisement, et peut-être même ses difficultés reproductives.

 

Explorer les "failles majeures" de la santé de Clémentine

En médecine fonctionnelle, nous comprenons que la santé n’est pas divisée en compartiments. Tout est interconnecté : l’intestin, le système immunitaire, les hormones, l’énergie mentale.

Chez Clémentine, les analyses approfondies ont permis de mettre en lumière plusieurs "failles" dans ses piliers de santé :

  • Un système digestif épuisé : Des ballonnements constants, une fatigue postprandiale, des douleurs abdominales nocturnes... Son intestin était à bout de souffle.
  • Des carences en micronutriments : Ferritine basse, vitamine B12 limite, et des apports en oméga-3 insuffisants pour lutter contre l’inflammation.
  • Une inflammation de bas grade : Discrète mais persistante, cette inflammation affectait ses tissus, son système immunitaire, et ses fonctions hormonales.
  • Un stress chronique : Aggravé par des années de PMA, ce stress contribuait à déséquilibrer son système nerveux et hormonal.

Ces failles n’étaient pas uniquement liées à ses tentatives de PMA. Elles reflétaient un terrain affaibli depuis des années, peut-être même depuis son adolescence.

 

Le tournant : reconstruire les bases de sa santé

Avec ces nouvelles informations, Clémentine a entamé un processus de reconstruction globale de sa santé. L’objectif ? Réparer, nourrir, et équilibrer.

  1. Réparer son intestin :
    • Glutamine et butyrate pour cicatriser la muqueuse et restaurer l’équilibre du microbiote.
    • Probiotiques ciblés pour réintroduire les bonnes bactéries.
    • Enzymes digestives et soutien biliaire pour améliorer l’assimilation des nutriments.
  1. Nourrir son corps :
    • Un régime anti-inflammatoire sans gluten ni produits laitiers, riche en oméga-3 et antioxydants.
    • Une complémentation en fer, vitamine B12, zinc, et magnésium pour corriger les carences.
    • Une alimentation équilibrée avec des protéines de qualité, des légumes variés, et une réduction des sucres rapides.
  1. Rééquilibrer son terrain émotionnel et hormonal :
    • Cohérence cardiaque pour gérer le stress chronique.
    • Adaptogènes (rhodiola, ashwagandha) pour améliorer la résilience.
    • Huile d’onagre et DHA pour soutenir l’équilibre hormonal.

 

Les enseignements du parcours de Clémentine

L’histoire de Clémentine nous rappelle qu’un symptôme, comme les échecs de PMA ou les troubles digestifs, est souvent la pointe visible d’un iceberg. En explorant en profondeur – ici par l’analyse du microbiote et une approche fonctionnelle globale – elle a pu découvrir des causes racines qui n’avaient jamais été prises en compte dans son parcours.

Ce n’est pas un chemin rapide ni facile, mais pour Clémentine, ce fut une transformation. En prenant soin de ses bases – digestion, inflammation, et équilibre micronutritionnel – elle a retrouvé une énergie nouvelle, une digestion plus légère, et surtout une vision différente de son corps.

 

Conclusion : un message d’espoir

L’histoire de Clémentine n’est pas unique. Beaucoup de femmes traversent des parcours de PMA ou d’autres épreuves sans que l’on examine les fondations de leur santé. Pourtant, c’est en reconstruisant ces bases qu’un véritable changement devient possible. Je suis heureuse d'avoir pu aider Clémentine à retrouver espoir et à redécouvrir les clés de sa santé et de sa fertilité.

Si vous vous reconnaissez dans ce récit, sachez qu’il est possible d’explorer votre santé différemment. Votre corps a des réponses, il suffit parfois de poser les bonnes questions.

Merci d’avoir lu cet épisode. Si vous souhaitez en savoir plus sur la médecine fonctionnelle ou partager vos expériences, n’hésitez pas à me contacter. Prenez soin de vous, et à bientôt pour un nouvel épisode.

LYON : 1 rue de la Barre , 6900204 72 40 00 54 ou  cs à distance en  visio : 06 28 98 06 71